Label du patrimoine européen

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Fin avril 2022, la Commission européenne a annoncé la publication de douze nouveaux sites portant le Label du patrimoine européen, pour l’année 2021.

Depuis 2011, ce label est décerné par l’Union européenne à des sites remarquables et symboliques de la construction de l’Europe, de son histoire, de sa culture et de son patrimoine communs ; il doit permettre de mieux cerner les valeurs démocratiques et les droits de l’homme liés au processus d’intégration européenne, de renforcer le dialogue interculturel par le biais des éducations artistique, culturelle et historique.

Mariya Gabriel, Commissaire chargée de l’innovation, de la recherche, de la culture, de l’éducation et de la jeunesse, estime que « le patrimoine culturel est l’âme de l’Europe et son plus grand cadeau ».

Les sites sélectionnés par des experts indépendants rapprochent l’Union européenne de ses citoyens, notamment les plus jeunes ; ces sites jouent souvent un rôle prépondérant dans le tourisme, le développement économique local mais aussi le renforcement des communautés dans l’Europe entière. Chaque Etat membre présente un seul site tous les deux ans.

Le patrimoine culturel européen est une ressource partagée et une mosaïque riche, diversifiée, héritée des générations précédentes et transmise à la postérité ; il compte des sites naturels, bâtis ou non, des musées, des monuments, des œuvres d’art, des villes historiques, des œuvres littéraires, musicales et audiovisuelles, tout comme les traditions de certains peuples. Même si la culture dépend de chaque Etat membre, l’Union européenne complète, protège et met en valeur le patrimoine commun via des programmes spécifiques[1] ; son plus grand défi est de tout mettre en œuvre pour protéger les sites du changement climatique par le biais de plusieurs programmes associant efficacité énergétique des bâtiments culturels et durabilité.

Pour 2021, les sites titulaires du label sont les suivants :

  • Musée de la culture et site archéologique de Vukovar (Croatie) ;
  • Site archéologique de Némée, Ancienne Némée (Grèce) ;
  • Art thrace dans les Rhodopes orientales : tombe d’Aleksandrovo, Haskovo (Bulgarie) ;
  • Parc minier d’Almadén (Ciudad Real) (Espagne) ;
  • Echternach Saint Willibrord Heritage, ville d’Echternach (Luxembourg);
  • Centre historique de Turaida, Sigulda (Lettonie) ;
  • Peinture murale médiévale dans les régions de Gemer et Malohont, Rimavské Brezovo (Slovaquie) ;
  • L’Oderbruch, Seelow (Allemagne) ;
  • Palais de la Commission européenne du Danube, Galati (Roumanie) ;
  • Campus seminaarinmäki, Jyväskylä (Finlande) ;
  • Manifeste de Ventotene, Ventotene (Italie) ;
  • Migratie Museum Migration (MMM), Bruxelles (Belgique).

 

60 sites sont maintenant titulaires du label et permettent à tous les citoyens européens de mieux cerner et comprendre leur patrimoine.

[1] Convention de Faro, 2005, sur la valeur du patrimoine culturel pour la société : cette convention part de l’idée que la connaissance et la pratique du patrimoine relèvent du droit du citoyen de participer à la vie culturelle tel que défini dans la Déclaration universelle des droits de l’homme ; le texte de la convention présente le patrimoine culturel comme une ressource servant aussi bien au développement humain, à la valorisation des diversités culturelles et à la promotion du dialogue interculturel qu’à un modèle de développement économique suivant les principes d’usage durable des ressources.

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