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Après l’Europe du nord-ouest, nous partons plein Sud, en Grèce, en Espagne et au Portugal. Mais qu’ont donc en commun ces trois pays pour être abordés ensemble dans une approche européenne ?  

Il y a de nombreuses ressemblances qui n’excluent pas cependant les différences. On peut dégager quatre points communs principaux :

– les trois pays appartiennent à la bordure méridionale du continent européen.

– les 3 pays relèvent d’un même milieu bioclimatique.

– les trois pays relèvent de l’héritage gréco-romain.


Retrouve-t-on des similitudes en matière d’adhésion à l’Europe ?

Une première similitude tient au fait que la demande d’Europe est ancienne dans les trois pays.

Une deuxième similitude : dans les 3 pays, c’est la chute de la dictature qui ouvre le chemin de l’adhésion :

Il y a, cependant,  une différence de taille entre les 3 adhésions : la Grèce fait son entrée dans la CEE avec 5 ans d’avance. A l’inverse, l’entrée de l’Espagne et, à un degré moindre, celle du Portugal font problème principalement en France.


Quel bilan rapide peut-on dresser de l’intégration européenne de ces trois pays ?

D’un point de vue politique, l’intégration parachève le processus de démocratisation et les 3 pays respectent la démocratie représentative et les droits de l’homme.

D’un point de vue économique, l’adhésion en favorisant des réformes micro et macro-économiques permet l’ancrage dans l’économie de marché, la modernisation des infrastructure.