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Après la proclamation de la République, il déplace la capitale d’Istanbul à Ankara et occidentalise le pays à travers plusieurs réformes radicales dans une volonté farouche de rupture avec le passé impérial ottoman et islamique.

Ainsi, il inscrit la laïcité dans la constitution, supprime l’islam en tant que religion officielle, abolit les instances chariatiques, donne le droit de vote aux femmes, et remplace l’alphabet arabe par l’alphabet latin.

Sous sa présidence autoritaire dotée d’un parti unique, la Turquie a mené une révolution sociale et culturelle sans précédent, qu’on appelle généralement « révolution kémaliste ».

Le , l’Assemblée lui donne le nom d’« Atatürk », littéralement le « Turc-Père », au sens de « Turc comme l’étaient les anciens », le mot « Ata » voulant dire ancêtre.