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Ursula von der Leyen

Elle est allemande mais est née en Belgique en 1958 d’un père fonctionnaire européen. Grâce à sa scolarisation en Belgique, elle est donc parfaitement bilingue allemand-français et parle également anglais couramment. Elle fait des études de médecine en Allemagne où elle exercera pendant plusieurs années avant de se lancer dans la politique au sein de parti d’Angela Merkel qui lui donnera plusieurs fois le rôle de ministre dans ses gouvernements (ministre de la famille et ministre de la défense).

Sa nomination à la tête de la commission européenne en juillet 2019 est le fruit des négociations passablement laborieuses qui ont eu lieu à l’issu des élections qui avaient renouvelé le parlement européen deux mois auparavant. Elle est donc la première femme désignée à la présidence de la commission européenne. C’est une européenne convaincue, favorable à une plus grande intégration d’une Europe qu’elle entrevoit comme une puissance.

Discours du 16 septembre 2020 sur l’état de l’Union en session plénière du Parlement européen : « L’avenir sera ce que nous en ferons. Et l’Europe sera ce que nous voulons. Cessons donc de la rabaisser et travaillons pour la construire, pour la rendre forte et pour bâtir le monde dans lequel nous voulons vivre. Vive l’Europe » !

Christine Lagarde 

Elle est française et fut notamment notre ministre de l’économie avant de devenir présidente du FMI (Fonds monétaire international) puis en 2019 présidente de la BCE (banque centrale européenne).

Margrethe Vestager

Cette danoise libérale centriste, vice-présidente exécutive et numéro 3 de la commission s’est illustrée dans la précédente commission où elle occupait le poste de commissaire à la concurrence en affligeant notamment à Google une amende de 2,42 milliards d’euro pour abus de position dominante. Dans la nouvelle commission, elle a dans ses attributions, en plus de la concurrence, tout le secteur du numérique qui est une des priorités de l’actuelle politique européenne.

Angela Merkel 

D’abord c’est elle qui en tant que chancelière de la république fédérale d’Allemagne assure la présidence tournante du conseil de l’union européenne jusqu’au 31 décembre de cette année.

Cette femme qui dirige son pays depuis 15 ans (record) a été en binôme avec les présidents français qu’elle a côtoyés comme Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron dans le cadre de ce que l’on appelle le couple franco-allemand qui est un des acteurs majeurs de la politique européenne de ces dernières années.

Cette fille de pasteur qui a vécu son enfance et sa jeunesse dans la RDA a gardé un sens morale assez poussé et une culture de la simplicité. Elle n’a pas vraiment de charisme mais elle a su gagner, au fil de ses mandats, la confiance de l’électorat allemand. C’est une dirigeante aux convictions fermes sur le plan économique mais aussi dans sa dénonciation sans concession de la période nazi. Elle est capable d’infléchir ses positions pour aboutir à des compromis

Elle qui mettra bientôt un terme à sa carrière a su entrainer l’opinion allemande (74% de popularité) dans une décision fondamentale pour l’avenir européen.