Pour un étudiant en relations internationales, il est assez rare de trouver des services civiques qui correspondent à ce domaine. Et pourtant, qu’elle ne fut ma surprise de découvrir la Maison de l’Europe et le système des EUROPE DIRECT qui se cachait derrière. Mon arrivée et mon intégration furent facilitées par le fait que je connaissais le fonctionnement de l’Union européenne et un certain nombre d’enjeux. Toutefois, devant la complexité de son organisation, j’ai pu en apprendre davantage, clarifier et éclairer certains points qui paraissent troubles dans l’organisation de l’Union européenne. C’est d’ailleurs la mission principale d’une Maison de l’Europe, à savoir éclairer les citoyens, étape indispensable pour avoir un avis sérieux sur un sujet aussi complexe que celui de l’UE. Je suis heureux d’avoir pu en profiter.
Le caractère associatif m’a beaucoup plu, car il faut être polyvalent, ce qui amène également à une diversité des missions. J’ai fait à la fois des tâches plutôt administratives et de la création visuelle via l’outil Canva, très connu mais que je n’avais jamais utilisé auparavant. A côté de cet aspect « bureaucratique », il y a la concrétisation des projets mis en place, à savoir les animations, manifestations et interventions auprès de différents publics. Autant la partie élaboration, création et préparation des projets me correspondait bien, dans le sens que ce ne sont pas des travaux trop éloignés de ceux qu’un étudiant réalise durant ses études, autant la mise en pratique concrète, dans mon cas principalement, lors des interventions auprès d’établissements scolaires, a été le plus éloignée de ce que je connaissais. Je ne suis pas quelqu’un qui apprécie spécialement prendre la parole en public. De ce fait, l’expérience fut très enrichissante et c’est définitivement là que j’ai le plus appris et pris en expérience.
Enfin, au-delà de la Maison de l’Europe, je ne connaissais absolument pas l’ampleur du réseau associatif dans le Limousin. Le fait de travailler au sein d’une association permet de le réaliser encore plus, mais il y a un nombre impressionnant d’associations. Il y a une véritable coopération entre elles, qui entretient une ville dynamique, malgré le fait que beaucoup d’habitants de Limoges, ne connaissent même pas l’existence de ces associations.
Pour ce qui est de l’équipe associative, je pense que je n’aurais pu imaginer mieux. Même au sein des associations qui utilisent le système des services civiques, toutes les organisations ne se valent pas. Je m’estime chanceux d’être tombé sur une équipe aussi exemplaire, respectant le principe qui est d’accompagner les jeunes mais également, en fonction des profils, de s’adapter à eux. J’ai adoré l’expérience consistant à réactualiser l’exposition sur l’Espagne. Cela partait d’une idée qui m’amusait et qui nous faisait relever un défi, celui de pouvoir modifier cette exposition avec des outils informatiques, mais surtout en faisant en sorte que l’association n’ait rien à dépenser pour cette opération !
Pour conclure, cette expérience a été enrichissante, me permettant d’apprendre beaucoup sur le milieu associatif et son environnement, dans une région que je ne connaissais pas et qui est très intéressante. Mais surtout, je dois être honnête, cela m’a permis de rebondir vers d’autres horizons, notamment de l’autre côté de la Méditerranée[1] …
En espérant que tout aille pour le mieux pour cette association qui du fait de ses thématiques, présente un intérêt certain avec une équipe composée de salariés et bénévoles motivés et impliqués.
[1] Béranger, dans la lancée de son service civique, a effectué un stage de six mois à l’ambassade de France à Alger.