Marie-Pierre Védrenne, députée européenne, est venue en Limousin pour mieux appréhender l’importance de l’Union européenne dans le quotidien de ses habitants. Elle a choisi de se rendre à Bourganeuf (23) et à Limoges.
En effet, le Lycée professionnel Delphine Gay de Bourganeuf ayant obtenu le label « école ambassadrice du Parlement européen », a reçu le diplôme des mains de la députée. Au cours de la cérémonie les élèves volontaires pour ce projet ont pu dialoguer avec une représentante de l’institution parlementaire qui les a félicités pour leur initiative et pour le travail d’information entrepris auprès de leurs camarades.
Marie-Pierre Védrenne s’est ensuite rendue à la Cinémathèque de Nouvelle-Aquitaine, fondée en 2009 et désormais implantée dans l’Espace Rive gauche à Limoges. La Cinémathèque a comme objectif de constituer la mémoire filmique de la Région et de la rendre accessible à tous.
La visite lui a permis d’apprécier la qualité et l’importance du travail effectué par les ingénieurs et techniciens qui entretiennent et restaurent le patrimoine cinématographique de toute la Région, Limoges travaillant en réseau avec trois autres centres (Bordeaux, Angoulême et La Rochelle) et même, parfois, sur des films anciens envoyés par des cinémathèques d’autres régions françaises.
En effet, Limoges dispose désormais, grâce à l’aide européenne, d’un matériel de très grande qualité qui permet de visionner et de numériser des bobines de films de tous calibres, de les réparer et d’améliorer les images, quelle que soit leur vitesse de défilement. Les films en noir et blanc peuvent être colorisés.
Les films sur lesquels les travaux sont réalisés, qu’ils soient ou non documentaires, privés ou officiels, doivent présenter un intérêt patrimonial, voire historique. Actuellement, 4.679 films et 922 photos ont été traités puis numérisés.
Pour obtenir les machines ultra-performantes nécessaires, notamment un scanner et un système de stockage, la Cinémathèque dirigée par Marc Wilmart, a présenté au Fonds européen de développement régional un projet d’un coût total de 260.000 €. Il a obtenu une aide européenne de 170.000 € soit 60 % du montant total.
Pour Marie-Pierre Védrenne : « Il est capital que l’Europe finance de telles actions. Son rôle est de préserver et de rendre cette mémoire commune accessible. C’est un bel exemple de projet co-financé par l’Europe, malheureusement encore trop peu connu du grand public.»