2022 : Année européenne de la jeunesse

© Union européenne, 2021, Jennifer Jacquemart

La première « Année européenne » — l’Année européenne des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat — remonte à 1983. Depuis lors, sauf en 1991, la Commission européenne propose des « Années européennes » sur différents thèmes, de la sécurité routière au racisme et à la xénophobie, en passant par le vieillissement actif[1]. La proposition de la Commission comprend un budget spécifique qui contribue à subventionner les projets locaux, nationaux et transfrontaliers sur le thème, et qui doit être adopté par le Parlement européen et le Conseil.

En septembre dernier, Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne, a souhaité mettre en avant les jeunes générations confrontées, notamment depuis la pandémie de la Covid 19, aux défis de l’emploi et de la mobilité. Il existe plusieurs outils voire de nombreux programmes[2] pour soutenir le développement personnel et professionnel des jeunes. L’Union européenne a aussi rappelé l’importance des instruments comme le Pacte Vert[3] et Next Generation EU[4] qui promeuvent et protègent l’avenir et la jeunesse et qui dépassent, de loin, le contenu des plans nationaux de relance actuels.

La Commission veut aussi encourager tous les jeunes à s’engager dans la vie publique, de manière active, sur tous les territoires, urbains comme ruraux. Ainsi, l’Année européenne de la jeunesse vise à créer une complémentarité avec d’autres programmes de l’UE en matière de politique de la jeunesse. A ce titre, la Stratégie de l’UE pour la jeunesse 2019-2027, cadre de la politique européenne de la jeunesse, soutient la participation des jeunes à la vie démocratique.

La Commission ainsi que tous les Etats membres et leurs déclinaisons locales doivent dialoguer avec les jeunes, les entendre sur leur vision de l’avenir de l’Europe et tout mettre en œuvre pour répondre à leurs attentes sur l’égalité et l’inclusion, le développement durable, la santé psychique et le bien-être, les emplois de qualité, le numérique, l’éducation et la formation, par exemple.

Tout au long de l’année 2022, la parole sera donc donnée à tous les jeunes Européens.


Sources :


[1] Souvenez-vous ! 2021 fut l’Année européenne du rail.

[2]  Par exemple : ALMA : le nouveau programme d’aide de l’UE pour les jeunes qui cherchent un emploi à l’étranger / Corps européen de solidarité : Corps Européen de Solidarité – Bienvenue sur le site officiel du Corps Européen de Solidarité en France (corpseuropeensolidarite.fr) / Fonds citoyen franco-allemand : Accueil | Fonds citoyen franco-allemand / L’application mobile Erasmus + : Erasmus+ (erasmusapp.eu)

[3] Un pacte vert pour l’Europe | Commission européenne (europa.eu)

[4] NextGenerationEU (europa.eu)